Alain Juppé, une nouvelle ambition européenne au rabais ?

Ludovic Freygefond, Premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste en Gironde, a réagi aux propos d’Alain Juppé rapportés dans la rubrique « Instantanés » du Journal du Dimanche du 18 décembre 2011 :

« Si François Hollande était élu Président, ce serait un cauchemar pour moi ».

Le responsable socialiste s’est étonné d’abord de la forme employée, une forme qui rappelle davantage le style du chef de l’Etat que celui de son Ministre des affaires étrangères.

« On nous rapporte que les deux hommes se côtoient beaucoup, il est dommage que ce soit le premier qui ait déteint sur le second »

a ironisé le responsable girondin.

Ludovic Freygefond s’est dit également surpris de découvrir que l’ambition européenne du Ministre des affaires étrangères avait été revue au rabais.

« En tant qu’européen convaincu, François Hollande n’acceptera jamais une Europe au rabais, voilà un nouveau point de clivage évident avec la droite sarkosyzte »

a-t-il déclaré.

Puis de rappeler que le nouveau traité, faute de calmer les marchés ou de pouvoir initier une relance du processus européen, n’aborde pas des sujets essentiels tels que les moyens de la croissance ou des leviers d’actions pour agir sur les marchés à l’instar de la création d’euro-obligations, autant de priorités défendues par François Hollande.

« Retraites : la volonté de justice de François Hollande »

Texte rédigé par l’Equipe « Veille, argumentaires, riposte » de la campagne de François Hollande

En 2010, huit millions de Français se sont mobilisés pour dénoncer le plan Sarkozy sur les
retraites. L’ensemble de la gauche et des organisations syndicales l’ont combattu. Ensemble,
nous avons dénoncé :
− son inefficacité : le financement n’est pas bouclé puisque le déficit des régimes de
retraites atteindra encore 15 milliards d’euros en 2018, sans que l’on puisse compter
sur le Fonds de réserve mis en place par la gauche et que la droite a siphonné pour
financer les dépenses de court terme ;
− son injustice : 80 % de l’effort financier est porté par les ménages et les salariés ; ceux
qui ont commencé à travailler jeunes doivent cotiser 44 ans avant de pouvoir s’arrêter,
alors que ceux qui ont fait des études et commencé à 21 ans peuvent partir dès 62 ans.
− son instabilité qui montre que rien n’est réglé. Trois mois après l’entrée en vigueur du
plan Sarkozy, le Gouvernement l’a durci pour les salariés en accélérant d’un an le
passage aux 62 ans, de 2018 à 2017 (2ème plan d’austérité Fillon le 7 novembre 2011).

Parce qu’il n’est pas équitable socialement et pas viable financièrement, le plan Sarkozy
sur les retraites sera remis à plat en 2012.
Interrogé sur RTL le 12 décembre 2011, François Hollande a pris un engagement fort et
précis.
1. Tout salarié qui a commencé à travailler à 18 ans ou avant et qui a toutes ses annuités
(41 ans en 2012, 41,5 ans ensuite) pourra partir à taux plein à l’âge de 60 ans. Il sera
mis fin à l’injustice du dispositif Fillon consistant à exiger 43, parfois 44 annuités à
des salariés ayant commencé à travailler tôt alors même qu’une vie de travail les a
épuisés. Cette décision sera prise immédiatement, au lendemain de l’élection
présidentielle.
2. Dans la foulée, courant 2012, une négociation sera engagée par l’Etat avec les
partenaires sociaux. Elle intégrera l’ensemble des autres enjeux : pénibilité,
financement et contribution des revenus du capital, décote pour ceux qui n’ont pas
leurs annuités et qui veulent partir avant, organisation des temps de vie, sécurisation
des parcours professionnels.

Les caricatures et les polémiques agitées par la droite n’y changeront rien : François
Hollande est déterminé à mettre en oeuvre une autre réforme des retraites, juste et
durablement financée.

Mobilisation contre l’austérité

La Fédération du Parti Socialiste de la Gironde soutient l’intersyndicale dans sa mobilisation et son action contre les plans d’austérité à répétition prônés par le Gouvernement comme seule réponse à la crise, là où des mesures plus justes fiscalement et socialement pourraient être adoptées.

Les élus et responsables socialistes girondins appellent au rassemblement

Mardi 13 décembre 2011
A partir de 11h30
Devant la Préfecture de Bordeaux

Ludovic Freygefond,
Premier Secrétaire Fédéral

Philippe Barbe,
Secrétaire Fédéral chargé de la Mobilisation militante et aux Relations avec les syndicats et associations

Quel avenir pour quelle Europe ?

Alors que se tient à partir de ce jeudi 8 décembre 2011 à Bruxelles un énième sommet décisif pour l’Europe, François Hollande était lundi au congrès du Parti Démocrate Socialiste Allemand (SPD) pour évoquer une autre solution pour sortir l’Europe de l’impasse.

Le compromis franco-allemand qui sera soumis ce soir aux 27 chefs d’État et de gouvernement prévoit en effet la mise en place d’une rigueur budgétaire stricte, basée sur l’inscription de la « règle d’or » dans la Constitution de chacun des États membres et le contrôle rigoureux de son application par les institutions européennes.

Pourquoi encore et toujours choisir l’austérité comme réponse à la crise ?

François Hollande propose un « pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance ».

Face à la rigueur, il s’agira de recréer les conditions de la croissance, essentielle dans le contexte d’augmentation du chômage que nous connaissons actuellement. Ce projet qui s’appuiera entre autres sur la Banque Centrale d’Investissement devra permettre de relancer l’activité et l’emploi dans l’industrie, de développer les infrastructures et de préparer la conversion écologique.

Cela devra s’accompagner d’une réelle gouvernance de la zone euro qui, sans compromettre la souveraineté des États membres, se voudra un véritable « comité de pilotage » de la zone euro, ainsi que du maintien des déficits publics en deçà de 3% du PIB conformément au traité de Maastricht maintes fois transgressé.

François Hollande résume ainsi sa vision de l’Europe de demain : « claire dans ses objectifs, démocratique dans son fonctionnement, mobilisatrice dans ses engagements ».

Avant de rappeler l’importance du couple franco-allemand, face aux tentatives de récupérations inacceptables sur fond d’anti-germanisme, une relation forte entre deux pays moteurs de la construction européenne, basée sur l’amitié, le respect et l’égalité

Désignation des candidats aux élections législatives 2012

Jeudi 1 décembre 2012, nous avons été nombreux à nous déplacer dans les 10 circonscriptions de Gironde concernées, pour désigner nos candidats aux prochaines élections législatives.
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette forte participation, preuve du dynamisme démocratique de notre parti.

Félicitations aux candidats désignés :

  • 1ère circonscription : Sandrine DOUCET
  • 2e circonscription : Michèle DELAUNAY
  • 4e circonscription : Conchita LACUEY
  • 5e circonscription : Pascale GOT
  • 6e circonscription : Marie RECALDE
  • 7e circonscription : Alain ROUSSET
  • 8e circonscription : Nathalie LE YONDRE
  • 9e circonscription : Gilles SAVARY
  • 11e circonscription : Philippe PLISSON
  • 12e circonscription : Martine FAURE

Désormais, nous sommes tous rassemblés derrière nos candidats et en ordre de marche pour les prochaines batailles qui s’annoncent décisives.