Le 19 janvier, manifestons pour l’égalité des droits !

Le Parti Socialiste girondin, signataire de l’appel du collectif « Manifestons pour l’égalité », appelle à  une grande marche pour revendiquer le mariage, l’adoption, ainsi que l’accès à la PMA pour tous les couples,

Samedi 19 janvier 2013 à partir de 14h
Place de la Comédie à BORDEAUX

Face à la manifestation contre le mariage pour tous qui s’est déroulée dimanche dernier à Paris, il est indispensable que notre mobilisation en faveur de l’égalité soit la plus massive possible.
Le Parti socialiste se doit d’afficher une visibilité éclatante sur cette grande réforme de société, dans une démarche de rassemblement de toute la gauche.
L’enjeu est essentiel : il s’agit de prolonger, renforcer et amplifier la mobilisation afin de réaffirmer notre engagement en faveur de la défense et de la promotion des droits et libertés pour tous les citoyens de notre pays.

Manifestation pour l’égalité des droits : le 19 janvier à 14h Place de la Comédie à Bordeaux

Rejoins-nous pour une grande marche pour revendiquer le mariage, l’adoption, ainsi que l’accès à la PMA pour tous les couples !
Cette marche, organisée par le collectif « Manifestons pour l’Égalité » constitué à l’initiative de la LGP Bordeaux se terminera Place de la Victoire par un Kiss-Inn.
Il s’agit d’une manifestation militante visant à soutenir l’adoption d’une loi pour l’ouverture du mariage et de l’adoption pour tous, l’accès à la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes, à l’adoption hors mariage pour les personnes homosexuelles et offrir des droits et des devoirs aux beaux-parents pour répondre aux formes nouvelles et multiples de la famille.
Le collectif « manifestions pour l’égalité »(*) rassemble plus de trente associations, mouvements, organisations, syndicats et partis politiques attachés à l’ouverture du mariage et de l’adoption pour tous et à l’égalité entre les couples.
Mobilisons nous ! Le 19 janvier, manifestons pour l’égalité des droits ! Rendez vous Place de la Comédie à 14h !
Évènement FB : https://www.facebook.com/events/315664058550658/
Plan : http://goo.gl/maps/zifQE
Accessibilité : arrêt Quinconces pour les trams C et B, Comédie pour le tram B.
(*) Signataires du collectif : AIDES, Association des Familles Laïques, APGL, APAFED Aquitain, Contact Aquitaine, CGT UD 33, Collectif Bordelais du Droit des Femmes, EELV Aquitaine, GayLib Aquitaine, Girofard, HES, HSB, Jeunes Écologistes Bordeaux Aquitaine, La Barbe, LDH Gironde, Les Bascos, LGP Bordeaux, Maison des femmes 33, MJS 33, Ni Putes Ni Soumises Aquitaine, NPA 33, OSBIV, OLF 33, Parti de Gauche 33, PCF 33, Planning familial 33, PS 33, Prem’se, SOS RACISME 33,

Une manifestation outrancière

Après la manifestation contre le mariage pour tous qui s’est déroulée à Paris,

Ludovic Freygefond, Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste en Gironde remarque que

« cet événement contre l’égalité des droits n’aura finalement pas mobilisé autant de monde qu’escomptaient ses organisateurs».

Et de poursuivre :

« je regrette surtout les nombreux amalgames et rapprochements douteux. Trop d’appels à la haine sont sortis de ces cortèges. Un porte-parole de la manifestation aura même été jusqu’à comparer François Hollande à Hitler. Je demande à l’UMP de condamner avec la plus grande fermeté de tels propos ».

Le Premier Secrétaire Fédéral espère que l’on retiendra pendant longtemps

« les nombreuses personnalités politiques qui auront par leur présence contribué à cette manifestation de la honte»

Samedi prochain, Ludovic Freygefond et les militants du PS seront, à 14 heures place de la comédie à Bordeaux, au départ d’une manifestation d’un tout autre ordre.

Une manifestation tolérante souhaitant faire avancer la société : celle en faveur du mariage pour tous.

Et de conclure :

« Après la triste manifestation de ce dimanche 13 janvier, nous ne serons pas de trop  pour renvoyer à ces gens là un message de tolérance et de respect. J’appelle donc tous ceux pour qui le mot égalité à un sens à venir soutenir le mariage pour tous en manifestant samedi prochain»

Ludovic Freygefond,
Premier secrétaire fédéral

Pourquoi fallait il intervenir au mali ?

Point de vue, l’engagement au Mali, par Andréa Kiss, Secrétaire fédérale à l’Europe, l’International et la Défense

L’intervention militaire française au Mali a suscité des réactions de l’ensemble de la classe politique française, majoritairement de soutien. Elle mérite quelques explications.
Indépendante depuis 1960, cette république de 15 millions d’habitants de plus de 10 ethnies différentes, dont 10 % de nomades,  fait partie des pays les plus pauvres de la planète.

Membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine, son économie est agricole, basée en particulier sur le coton, production malmenée par les subventions aux exportations pratiquées par les pays développés, notamment les Etats-Unis.

Le Mali, pays désertique au 2/3, abrite cependant un sous-sol riche : or, bauxite, uranium…
Pauvreté, corruption, mondialisation subie : le Mali présente, à l’instar de nombreux pays africains, un terreau idéal pour l’éclosion de révoltes et d’un radicalisme religieux. Le pays s’est néanmoins engagé dans un processus de démocratisation depuis 1992, après 30 ans de dictature. Contre vents et marées, le pouvoir a engagé de nombreuses réformes dont la décentralisation, faisant du Mali un exemple en Afrique.

Mais l’année 2012 a été particulièrement chaotique : les Touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), revendiquant l’indépendance de la zone nord du pays trouvent des alliés de circonstance dans les salafistes d’Ansar Dine, mouvement demandant la mise en place de la charia dans le pays. Cette frange dure ne recule devant aucune exaction et terrorise les populations civiles.  Tombouctou, la « ville aux 333 saints » abritait de nombreux mausolées de saints musulmans vénérés par la population. Ils font l’objet d’une destruction méthodique à coups de pioche. Dans cette ville aux mains des jihadistes, le refus de porter le voile islamique est un motif d’arrestation pour les femmes et il faut se cacher pour regarder la télévision… En mars, un coup d’État fomenté par l’armée régulière renverse le Président Touré, au motif de son inaptitude à gérer la rébellion.

Cette instabilité politique et l’accélération de la progression des rebelles soutenus par AQMI vers le sud du pays ont conduit fin 2012 à l’adoption à l’unanimité de la résolution 2085 par le Conseil de sécurité de l’ONU autorisant, « pour une période initiale d’un an », le déploiement d’une force internationale dans le pays. Cette résolution engage le pouvoir malien mettre en œuvre « un plan de route pour la transition, à rétablir pleinement l’ordre constitutionnel et l’unité nationale, notamment en tenant des élections présidentielles et législatives (…) d’ici avril 2013 ou, à défaut, dès que possible techniquement ».  Elle impose dans le même temps le dialogue avec les groupes armés du Nord qui rejettent le terrorisme et la partition du pays.

A ceux qui pourraient encore en douter, l’intervention au Mali était donc indispensable, pour « stopper l’offensive des terroristes et les empêcher de menacer l’État malien […], préserver et retrouver l’intégrité et la souveraineté du Mali », comme l’a rappelé le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 15 janvier dernier.

Rappelons pour mémoire que c’est le Président malien qui a lancé l’appel à l’aide de la communauté internationale et que le cadre fixé pour la résolution 2085 est plus que clair. Enfin, la France n’est que la tête de pont : l’intervention a vocation à être internationale, à travers la Mission internationale de soutien au Mali impliquant d’autres pays africains et européens. La paix et la souveraineté du Mali se devaient de passer par cette décision courageuse.