Alors que la proposition de loi des députés socialistes relative à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels vient d’être rejetée par l’Assemblée Nationale, la question de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité est plus que jamais au cœur de l’actualité.
Entre 5 000 et 6 000 personnes se sont jointes samedi à la Marche des Fiertés à Bordeaux pour réclamer des droits et pour que cesse la marginalisation dont sont encore trop souvent victime les homosexuels.
Les socialistes avaient montré l’exemple, en dépénalisant l’homosexualité en 1982 puis en instaurant le PACS en 1999. PACS qui s’est d’ailleurs largement démocratisé au-delà des couples homosexuels, qui ne représentaient que 6% des PACS en vigueur en 2009.
Depuis, la France a pris du retard. Dix pays (Pays-Bas, Espagne, Belgique, Canada, Afrique du Sud, Norvège, Suède, Portugal, Islande et Argentine) ont d’ores et déjà légalisé le mariage homosexuel.
L’octroi de ce droit aux couples homosexuels français acterait la reconnaissance de l’égalité de tous les citoyens, quelque soit leur orientation sexuelle.
En France, en 2011, chacun doit être libre de ses choix et surtout ne doit pas être pénalisé pour vouloir les assumer.
A l’aube de la campagne des élections présidentielles, nul doute que la lutte contre les discriminations et les inégalités, dont l’ouverture du mariage aux couples de même sexe est l’un des symboles, sera une priorité du Parti Socialiste et au-delà, de l’ensemble de la gauche.