Entre les deux tours, les enjeux du scrutin

En menant depuis de trop nombreuses années une politique irresponsable de division, d’affaiblissement des territoires, de casse des acquis sociaux et de coupe des moyens des politiques publiques les plus élémentaires, l’UMP est en grande partie responsable de l’inadmissible montée du FN lors du 1er tour des élections cantonales.

Premier tour qui a par ailleurs conforté la position du PS, fort de plus de 25% des suffrages au niveau national (plus de 46% pour l’ensemble des partis de gauche). Qui dès lors peut encore prétendre que la gauche en général, et le PS en particulier, ne représente pas une alternative crédible ? Il est clair que les Français ont souhaité, au-delà des enjeux locaux de ce scrutin, adresser un message de « ras-le-bol » au gouvernement et manifester par la même leur besoin de changement, leur besoin d’une politique qui soit réellement à leur écoute.

La forte abstention (56%), démontre elle aussi l’urgence de rapprocher le politique de la population. Et résulte notamment de l’absence de communication à grande échelle du gouvernement sur cette élection, pourtant essentielle. A noter par ailleurs que pour la première fois, cette élection cantonale n’est liée à aucune autre.

Car le Département est au cœur du quotidien de chacun. Chef de file de l’action sociale, il est également compétent en matière d’enseignement (collège), d’aménagement, de transport et constitue un partenaire de premier plan des acteurs institutionnels locaux.

Les enjeux du second tour ? En Gironde, conforter la Majorité Départementale de Philippe Madrelle et donner ainsi au Conseil Général les moyens de continuer d’agir au quotidien en faveur de l’emploi, de l’éducation, de la solidarité et des services publics.

Les candidats de la gauche seront tous solidaires au second tour dans les cantons concernés pour faire barrage au Front National et porter les valeurs d’une république solidaire.