Retour sur les Journées Parlementaires à Bordeaux

Les Journées Parlementaires du Parti Socialiste avaient lieu cette année 2013 à Bordeaux les 23 et 24 septembre.
Sur le thème « Oui, ça change ! », elles ont été l’occasion de revenir sur les nombreuses mesures adoptées au cours de cette première année de législature et de remobiliser les troupes autour du triptyque : assumer, donner un sens, continuer.

Après le travail en commissions du lundi, la séance plénière du mardi s’est ouverte sur un petit film listant les mesures prises depuis le 6 mai 2012.
Entre les 3  séquences de débats, animées par de nombreux ministres (« Retraites, une réforme de gauche », « Tout pour l’emploi », « Dépenser mieux, investir plus »), les interventions des présidents des 2 chambres et des responsables des groupes socialistes du Sénat, de l’Assemblée Nationale et du Parlement Européen ont loué le travail du Gouvernement et des parlementaires et affirmé leur volonté de continuer le travail de réforme vers toujours plus de justice et d’égalité.

« La gauche est porteuse d’une attente, d’une espérance plus vaste. Et c’est ce message d’espérance que nous devons être capables de porter » a ensuite déclaré Harlem Désir, dans un discours de soutien à la majorité parlementaire et au gouvernement, rappelant les valeurs socialistes qui sont à la base de chaque loi votée depuis le début du quinquennat de François Hollande.

Après le vibrant plaidoyer pour une Europe de gauche de Martin Schulz, Président du Parlement Européen, c’est le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault qui a conclu ces Journées Parlementaires, en assumant et en expliquant les réformes mises en œuvre, des réformes de gauche : « Les résultats sont à notre portée, les choses sont en train de changer. Oui, la politique menée est une politique de gauche ».

Alors en 2013, « Oui, ça change » et ce n’est que le début…

Hommage à Pierre MAUROY

Pierre Mauroy s’est éteint ce vendredi 7 juin 2013 à l’âge de 84 ans.

Celui qui fut Premier Ministre de François Mitterrand de 1981 à 1984 à marqué de son empreinte le socialisme français et international.

Mais c’est surtout à l’homme militant, humble et généreux, qui n’a jamais oublié d’où il venait et qui a mené ses combats avec toujours la même détermination, la même conviction que les Socialistes rendent aujourd’hui hommage.

Ses combats, il les a menés à tous les niveaux. Homme d’Etat incontesté, il a été à la tête d’un gouvernement qui a porté des réformes essentielles pour notre pays : abolition de la peine de mort, décentralisation, retraite à 60 ans, choix de l’Europe en 1983, 5e semaine de congés payés. Il fut également Premier Secrétaire du Parti Socialiste puis président de l’Internationale socialiste.

Au-delà des nombreux hommages qui lui ont été et qui vont lui être rendus, nous nous souviendrons surtout de ses valeurs qui devront continuer de nous guider dans nos combats futurs.

ÉGALITÉ !

Ce mot avait une saveur toute particulière hier lorsqu’il a été scandé en chœur dans l’hémicycle par les députés de la majorité, juste après que Claude Bartolone ait annoncé le résultat officiel du vote : 331 POUR, 225 CONTRE.

A ce moment, la France est devenu le 14e pays au monde à légaliser le mariage aux couples de même sexe. Un jour historique pour l’égalité des droits, une nouvelle avancée sociale majeure à mettre à l’actif de la Gauche. Les socialistes peuvent aujourd’hui être fiers d’avoir participé au progrès des valeurs républicaines.

Ce droit nouveau est la victoire de l’amour sur le rejet et les divisions. Désormais, chacun(e), quelque soit son orientation sexuelle, pourra trouver sa place dans notre société et aspirer à fonder une famille, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Si les 136 heures de débat ont renforcé la dynamique démocratique portée par les socialistes, elles ont malheureusement été le théâtre de propos inadmissibles et indignes de notre République. Les menaces et les agressions homophobes, verbales ou physiques, doivent être fermement condamnées. Il est de notre responsabilité d’homme et de femme politique, quelques soient nos idées, de ne pas alimenter de tels actes par nos prises de position ou nos paroles.

La détermination des socialistes à rassembler les Français, à se battre pour l’égalité des droits et à lutter contre l’homophobie demeure plus que jamais intacte.

Le Premier Ministre dresse le bilan de cette première année de quinquennat

A la veille des vacances parlementaires, et alors que la fin de la première année de quinquennat se profile, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dresse un premier bilan de cette année écoulée.
Retrouvez son intervention au Palais Bourbon ci-dessous :

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur Philippe Martin,

Je voudrais vous remercier particulièrement. Vous êtes premier vice-président du groupe socialiste aux côtés de Bruno Leroux. Et je voudrais vous remercier pour le travail constant, la disponibilité.

Vous me connaissez Monsieur le député, et vous savez qu’on me reproche parfois une certaine retenue. Cette retenue je la revendique, parce que c’est pour moi une manière de respecter non seulement vous Mesdames et Messieurs les députés de tous bords politiques, mais d’abord une certaine idée de la manière de respecter les Françaises et les Français.

Aujourd’hui, un an après ou presque jour pour jour, l’installation de ce gouvernement, je voudrais vous dire ma fierté du travail que nous avons accompli ensemble au service du redressement du pays.

Je suis fier de vous le dire, Mesdames et Messieurs les députés de la majorité, parce que nous l’avons fait ensemble. C’est pour moi aussi l’occasion, visite après visite de terrain, après les rencontres multiples avec les Françaises et les Français, de rendre hommage à nos concitoyens qui sont conscients des défis que nous avons à relever, et qui participent par leur effort, leur intelligence, leur esprit d’initiative, c’est eux aussi, avec eux, que je voudrais saluer en cet instant.

Mesdames et Messieurs les députés, rares sont les gouvernements qui ont engagé en si peu de mois autant de réformes. Je voudrais en citer trois.
La première, et le défi à relever n’est pas le moindre, c’est celui du sérieux budgétaire, parce que le sérieux budgétaire c’est la garantie de notre souveraineté et de notre indépendance. Cela demande là aussi du courage, mais avec vous je l’assume.

Et puis, nous avons engagé la bataille pour l’emploi. C’est à travers le pacte de compétitivité, c’est à travers toutes les mesures pour l’emploi, c’est à travers la négociation qui s’est traduite par une loi qui va être votée dans quelques heures, sur la sécurisation des parcours professionnels. Parce que la bataille pour l’emploi et d’abord de la jeunesse, c’est la bataille centrale, c’est la bataille pour l’avenir.

Et en même temps, et c’est la troisième réforme que je voudrais évoquer, l’économie n’est pas tout. Nous avons voulu faire avancer la société vers de nouveaux droits, et hier vous l’avez voté solennellement, c’est le mariage pour tous.

Mesdames et Messieurs les députés, ce n’est que la première étape, ce n’est que la première année. Tous les chantiers sont ouverts et ils vont continuer, avec la même méthode, c’est-à-dire la méthode juste, la méthode du courage, la méthode volontaire mais en même temps, une méthode qui n’est pas brutale, qui est celle du dialogue, qui est celle du compromis, qui est celle de la négociation.

Alors je voudrais évoquer seulement trois chantiers que vous allez entreprendre dans deux semaines après l’interruption des travaux du Parlement.

Le premier, c’est la vie quotidienne des Français, c’est le chantier du logement pour tous, c’est le chantier de la rénovation thermique, c’est le chantier de la consommation, c’est-à-dire le chantier du pouvoir d’achat pour tous les ménages. Et puis c’est la jeunesse. Vous avez tout juste commencé mais il faut l’approfondir, il faut le réussir, c’est le chantier de la refondation de l’école et de la formation professionnelle. Et puis enfin, c’est encore le chantier de la rénovation de la vie publique : transparence, cumul des mandats, mais aussi égalité des droits entre les hommes et les femmes.

Mesdames et Messieurs les députés, le redressement de la France est engagé. Il demande du temps, il demande du courage, il demande de l’abnégation. Ma fierté n’est pas que la mienne, la fierté c’est la vôtre. Et c’est pourquoi aujourd’hui je vous exprime, Mesdames et Messieurs, ma reconnaissance la plus profonde. Parce que, ensemble, nous sommes au service de la France.

Et comme le disait François Hollande dans son discours du Bourget : « la France n’est pas le problème, la France est la solution ». C’est en réformant notre modèle social et républicain que, non seulement, nous allons le faire prospérer, nous allons le faire vivre encore longtemps. Cela demande en effet des réformes, c’est ce que nous faisons, mais nous le faisons, nous, au service de la France !

Les nouveaux adhérents ont répondu présents

Samedi 6 avril 2013, une quarantaine de nouveaux adhérents ont assisté à  une réunion d’accueil et de formation organisée par  la Fédération, autour de Ludovic Freygefond, Premier Secrétaire Fédéral, de secrétaires fédéraux et d’Alain Castel, Formateur de l’équipe nationale.

Une matinée variée et enrichissante, ponctuée d’un film retraçant une partie de l’histoire du Parti Socialiste et des ses Premiers Secrétaires, d’une présentation du Parti Socialiste girondin et surtout d’échanges constructifs entre les participants.

L’objectif de cette manifestation était de rassembler ces militants, qui avaient adhéré pour la plupart au cours de l’année 2012, dans un esprit convivial et de dialogue. Les secrétaires fédéraux et Alain Castel ont ainsi pris le temps de répondre à des questions diverses, telles l’organisation des prochaines municipales, le fonctionnement du Congrès ou encore la vie des sections.

Les participants sont repartis avec une clé USB contenant notamment les statuts du Parti et le guide du nouvel adhérent.

Suite aux retours encourageants sur cette matinée, de nouvelles  initiatives similaires verront le jour dans les mois à venir. Les militants se sont en effet dis sensibles à l’organisation de tels moments de rassemblement et d’échange, tout en émettant le souhait qu’ils soient davantage décentralisés.

Nathalie Chaume,
Secrétaire Fédérale chargée du Développement du Parti et des Nouveaux Adhérents

Amélie Langlais,
Secrétaire Fédérale chargée de la Formation

Sylvie Bridier,
Présidente du Bureau Fédéral des Adhésions